1916.3 : Seconde partie de la Bataille de Verdun
Seconde partie de la Bataille de Verdun
Juin à Octobre 1917
La première moitié de la bataille de Verdun fut remporté par les français le 15 décembre 1916. Néanmoins l’ennemi conservait des positions dangereuses sur la rive gauche : le Mort-Homme et la côte 304. C’est pourquoi le commandement jugeait bon d’omettre une offensive pour améliorer leurs installations et récupérer du terrain à l’ennemi.
Le 1 juin 1917, suite à un bombardement violent entre les deux camps sur la côte 304, les allemands tenteront de percer leur ligne où ils seront très vite chasser. La bataille continuera, notamment le 29 juin avec une nouvelle offensive des Allemands sur la côte 304 et les saillants sud du bois d’Avocourt. L’armée française réussira à contrattaquer et récupérera une partie du terrain perdu. Cette affrontement se poursuivra du 2 au 4 juillet.
Du 6 au 16 juillet, les français procéderont à des photographies afin de récolter des informations sur leur futur assaut.
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Pendant ce temps la bataille s’acharne toujours aussi violement avec l’utilisation des obus qui ravageront le paysage en commettant beaucoup de dégât, notamment des abris détruits. La résistance de l’ennemi reste faible et fini par être brisée avec 260 prisonniers environ.
C’est donc sous les ordres du général Guillaumat que les choses vont s’accélérer avec une offensive prévu le 20 août 1917 afin de mettre fin à ce conflit. Pour cela l’armée française devra assurer une bonne défense dans le nord de Verdun. Elle aura pour objectif de repousser l’ennemi et bloquer les voies de communications, en particulier les voies ferrées. A la vieille du combat, le 19 août l’ennemi s’est préparer à riposter en renforçant leur troupe et leur artillerie mais également en construisant des barrages roulants. Ils se tiennent principalement sur la rive gauche entre Avocourt et la Meusse et sur la rive droite, la côte du Talou et la côte 344 étaient défendues par de puissantes lignes de tranchées.
Tous les moyens étaient mis en œuvre pour cette offensive. Les soldats se préparaient au combat, notamment par des répétitions sur des terrains aménagés exprès, leur moral était entretenu par des contacts réguliers entre officiers et soldats. Du côté des armes, 610 canons, 19 gros canons, 2 mortiers et 2 obusiers étaient mobilisés. Des contrôles aériens s’effectuaient régulièrement afin de surveiller le front d’attaque ; mais ils étaient souvent perturbés par le temps. Les terrains étaient aménagés de sorte à créer de grandes voies de communication et d’évacuation par régiment.
Mais pendant cette préparation les deux camps ne se laissaient aucun répit et n’hésitaient pas à se bombarder de jour comme de nuit afin de couper leur voies de communication ce qui compromettra le ravitaillement des troupes.
Le jour J arriva et l’assaut fut lancé par l’ennemi dans la nuit du 19 au 20 avec une pluie d’obus toxiques qui venaient s’abattre chez les camps Français. Les soldats étaient lourdement armés avec des masques afin de percer d’avantage dans l’épais nuage toxiques qu’avaient formés les obus. L’armée française s’élancera à son tour, protégée par leur barrage roulant.
�� Une partie de la guerre se déroulera sur l’aile gauche avec pour mission de s’emparer des tranchées des Pins, ouvrages de Vassincourt et du Peyrou, Bois en Equerre, ouvrage Souvin, le Crochet. Les Français ne tarderont pas à faire des prisonniers Allemands, tout en retournant leur propres armes contres eux (ex : Mitrailleuses). Mais l’ennemi ne se laissera pas déstabiliser pour autant et fera preuve d’une grande résistance. Ces derniers tenteront de s’emparer du terrain adverse à deux reprises mais échoueront en étant repousser par l’armée française. A la fin de la journée les Français avaient une marche d’avance.
Mais le bulletin était lourd, avec 1200 prisonniers Allemands, 86 officiers et 3050 hommes hors de combat.
�� La bataille s’est aussi déroulée sur la rive gauche de la Meuse avec pour objectif de s’emparer de deux lignes de positions : Le Mort-Homme, tranchée de Hambourg, le Plat de Cumont, les lisières nord des bois des Corbeaux et de Cumières, les organisations de la côte de l’Oie, la côte 265, Regniéville. C’était surtout une guerre aérienne que se livrait les deux camps. De la même façon les Allemands ont tentés deux contres attaques qui n’ont pas abouti.
Le bulletin s’élevait à 3813 hommes, des armes capturées ainsi que les installations Allemandes concernant l'électricité dans des tunnels.
�� Un affrontement a également eu lieu sur la rive droite de la Meuse avec pour but de s’emparer de la côte du Talou et du village de Samogneux ainsi que des organisations à l’Est. Une fois le premier objectif atteint, l’armée française se dirigea vers Samogneux. Toutes les tentatives Allemandes concernant des contre-attaques échouaient.
La journée du 20 août fut une victoire pour les troupes françaises. L’ennemi se retrouve déstabilisé devant toutes ses défaites mais tentent tout de même différentes offensives au cours de la nuit, notamment en bombardant les hôpitaux adverses par avions. Mais les Allemands se feront tout de même repoussés. Le bulletin de la journée reste lourd.
Le 21 août, la bataille fut sur la rive gauche en direction de la côte 304. Le camp français est soumis à divers bombardement toxique, ce qui oblige les soldats de se munir de leur masque contre les gazs. On assistera à une conquête française en s’emparant du village de Regnéville. Et sur la rive droite les assauts sont lancés sur le village de Semogneux.
La bataille se poursuivra encore dans les jours à venir. Le 24 août marque la conquête française de la côte 304, du à un abandonnement de l’ennemi suite à leur situation peu stable. La rive gauche de la Meuse est assurée par l’emplacement des Français. Les Allemands continuent de se battre sur la rive droite malgré toutes leurs défaites. La bataille s’étendra encore tout le mois de septembre et octobre avec des tentatives d’attaques de la part des deux camps. Les Français réussiront à dégagé Verdun avec succès.
Conclusion:
Pour conclure le bulletin s’élève à 10300 soldats Allemands, 30 canons et 250 mitrailleuses Allemandes capturées. Malgré la conquête Française entre le 20 et 24 août, l’ennemi continuera d’attaquer jusqu’en octobre pour tenter de récupérer en vain quelques bouts de territoire. Mais on assistera de nouveau à la victoire Française. La rive gauche et droite seront complètement dégagées. La bataille de Verdun est considérée comme le « suprême exemple du génie de la guerre française » et d’héroïsme de la part des soldats.
Source : http://chtimiste.com/batailles1418/1917verdun.htm"verdun.htm
Auteur : Non mentionné